Recherche par mot-clé: Société -Sociologie
47 résultats. Page 2 sur 3.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 2h. 44min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67116
Résumé:Nous sommes entrés dans l'ère de la transparence, qui semble bien structurer désormais tous les aspects de notre vie – du collectif à l'individuel, du politique à l'intime. Naît alors un carcan dans lequel les choses sont lissées, intégrées sans résistance dans les flux de la communication et dépouillées de leurs singularités. Comme sur un marché, tout est exposé, réduit à son prix, privé de récit. Les corps eux-mêmes sont dénués de sens ; les visages perdent leur scénographie ; le temps est atomisé. Nous voilà dans un " enfer de l'identique ", où les informations se succèdent sans combler le vide permanent dont nous sommes prisonniers, et où nous n'avons d'autre issue que de liker pour approuver. Ne tolérant aucune faille, la société de transparence nous confronte à un choix : être visible ou être suspect. L'homme peut-il encore s'échapper de cette société de contrôle total ?
Lu par : Christophe Grauwin
Durée : 57min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 67655
Résumé:On a aujourd’hui rarement un emploi stable avant 29 ans et un enfant avant 30 ans. Autant dire qu’entre les premières amours, les premiers petits boulots et l’âge adulte s’écoule une décennie. Longue jeunesse. Chemin sinueux pour apprendre «?à apprendre?», «?à aimer?», «?à voyager?» et «à travailler?». Y a-t-il encore un ordre idéal?? Comment devenir adulte en «?société mobile?»?? Jean Viard propose dans ce court texte des pistes pour que, cinquante ans après mai 1968, une politique de la jeunesse devienne un enjeu de société et de démocratisation essentiel.
Lu par : Jean-Pierre Delaunoy
Durée : 15h.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 66841
Résumé:Longtemps, je me suis couché si tard, sans lire Proust... Mais, il m'est arrivé de coucher, ou de faire l'amour, avec des femmes singulières exerçant des métiers rares, de dormir seul, ou accompagné de mes doutes, donc j'écris dès le réveil. Alors il est là, l'homme qui vous écrit aujourd'hui, sexy, intelligent, comme aucun homme ne parvient à parler. Et sans doute comme toutes les femmes voudraient le lire. Surtout modeste. Je suis un mâle, je suis poli, je rêvais d'écrire à la suite de Simone de Beauvoir Le Troisième sexe. Sans doute n'en sommes nous pas si loin. Le Journal d'un mâle poli a été ma résurrection. Sans lui, je serai mort... À travers son journal quotidien, tenu durant plus d'une année, l'auteur croque notre société, hommes, femmes, Paris et ses fenêtres à la recherche du temps retrouvé, un Paname dandy et décalé, à travers différents portraits.
Même les légumes ont un sexe: petite(s) histoire(s) entremêlée(s) de la nourriture et du sexe
Hélal, Nathalie
Lu par : Sarah Rappoport
Durée : 4h. 37min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66283
Résumé:Des aphrodisiaques au foodporn, découvrez les liens étroits entre gastronomie et érotisme à travers un ouvrage ludique et grand public. Saviez-vous que les huîtres ont pendant longtemps été associées au plaisir sexuel ? Que le chocolat était vu par les amants de la comtesse Du Barry comme un stimulant ? Que les premiers restaurants de Paris ont ouvert au xixe siècle dans le quartier " chaud " de la capitale ? Potion de l'Antiquité ou crème Babette, cloître ou maison close, de La Grande Bouffe aux jus détox likés sur les réseaux sociaux, en quoi notre alimentation est-elle révélatrice de la sexualité d'une époque ? Mêlant anecdotes historiques, éclairages scientifiques et culture populaire, des aphrodisiaques jusqu'au foodporn et #balancetonporc, l'auteure dresse la grande fresque de l'idylle entre gastronomie et érotisme.
Lu par : Christine Leonardi
Durée : 6h. 56min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 66256
Résumé:"Chairir" partage des traits essentiels de son homophone, "chérir": la bienveillance, l’attention, le respect. Si "chairir" est écrit avec l’"ai" de la "chair", c’est pour signifier le rôle essentiel du corps. Il est un "capital", matériel et symbolique. Se chairir, cela peut se comprendre en choisissant des postures, des matières, ou des couleurs qui nous renforcent en joie, en résistance ou en puissance. En faisant du sport. En écrivant, ou en lisant. En dansant. Ou encore en se tatouant. C’est aussi oser laisser parler sa sensualité, ses désirs. C’est avant tout trouver un équilibre en cessant de séparer l’esprit du corps. "Chairissons-nous" est une incitation charnelle à dire nos corps avec plus d’autonomie et de créativité, et à prendre soin de nous-mêmes et des autres, ensemble, avec reconnaissance et humilité
Lu par : Madiana Roy
Durée : 11h. 31min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 65455
Résumé:MAUDITS MOTS ou l'inventaire raisonné des mots irraisonnables, les insultes racistes. Des plus insignifiantes aux plus outrageantes. Citations à l'appui, puisées dans les textes anciens ou contemporains, elles sont toujours révélatrices de l'esprit du temps. Comment ces désignations injurieuses ont-elles été fabriquées, pour quelles raisons, dans quelles circonstances historiques ont-elles été imaginées ? On le verra, si, en la matière, l'imagination ne fait défaut à personne, les motivations, elles, sont essentielles. On observe depuis peu une "libération de la parole raciste", Maudits mots met en perspective cette logorrhée malsaine. MAUDITS MOTS, un livre d'Histoire et d'histoire.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 4h. 44min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 39307
Résumé:Il faut s’en alarmer : la culture est aujourd’hui attaquée dans tous ses territoires. Arts plastiques, littérature, cinéma, musique... Au nom des bonnes mœurs, de la lutte contre le racisme ou la souffrance animale et autres nobles causes, des ligues de vertu du troisième millénaire et des citoyens ordinaires manifestent, agissent auprès des élus, pétitionnent sur les réseaux sociaux, toujours pétris des meilleures intentions. Sous des prétextes apparemment légitimes, le principe de liberté d’expression, avec ses limites communément admises (racisme, antisémitisme…), subit d’incessants coups de boutoir. Il existe pourtant des solutions médianes, permettant de concilier le devoir de mémoire, le respect de l’égalité entre les citoyens, le droit des minorités, avec l’amour de l’art et de la liberté. La clé est sans doute dans la pédagogie, le développement d’appareils critiques repensés. Il est urgent d’analyser ce que cherche à imposer cette nouvelle morale en forme de censure, de dire par qui elle est pensée et activée, d’où elle vient, quels intérêts elle sert, de montrer ses limites et ses paradoxes. Nous devons préserver la culture de ces revendications qui fusent à la vitesse d’un tweet.
Comment tout peut s'effondrer: petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes
Servigne, Pablo
Lu par : Hervé Detrey
Durée : 6h. 50min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 39288
Résumé:Et si notre civilisation s'effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu'elle s'est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ? Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet, fort inconfortable, qu’ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…
Lu par : Jean Frey
Durée : 1h. 26min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36849
Résumé:« Il faut en finir avec les visions stéréotypées de Mai 68, qui vont à coup sûr nourrir les célébrations comme les vitupérations, les nostalgies comme les procès de ce mois symbolique à l’occasion de son cinquantenaire. Au fond, en Mai 68, ce qui nous animait, ce qui nous enthousiasmait, était la conviction qu’il fallait en finir avec les places sociales, que le renversement de l’impitoyable, de la sordide hiérarchie des fortunes, des libertés et des pouvoirs était politiquement possible, à travers un type inédit de prise de parole et la recherche tâtonnante de formes d’organisation adéquates à la nouveauté de l’événement. Si nous portons toutes les leçons de Mai 68 au cœur du monde vivant, nous pourrons, oui, mais seulement sous ces conditions, redire et suivre l’appel de Mao : “On a raison de se révolter.” »
Lu par : Monique Gay
Durée : 1h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36732
Résumé:Le seul antidote à la tentation barbare est l’humanisme régénéré que propose Edgar Morin. Le seul antidote aux aveuglements que produit la connaissance morcelée, compartimentée, réductrice, manichéenne est dans une connaissance et une pensée complexes. Les bienfaits de notre civilisation s’amenuisent. Ses carences s’accroissent. Nous avons besoin à la fois d’une nouvelle civilisation politique et d’une politique de civilisation. Edgar Morin nous livre diagnostic, pronostic et esquisse les possibilités d’une refondation politique. Du haut de ses quatre-vingt-seize ans, le sociologue et philosophe Edgar Morin, viscéralement en lutte, ausculte la civilisation contemporaine, dissèque les innervations de son dépérissement et défriche les voies de sa revitalisation.
Lu par : Denise von Arx
Durée : 7h. 43min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36722
Résumé:C’est quoi, une civilisation? Comment ça naît, comment ça meurt? L’effacement de la nôtre nous aide à répondre à ces questions vieilles comme le monde. De la CIA au rap, de House of Cards à Baron noir, des primaries à nos primaires, c’est cette imprégnation de notre culture nationale par la civilisation américaine que Régis Debray dévoile avec une gaieté frondeuse, en reliant les menus faits de notre quotidien à l’histoire longue de l’humanité. Illustrée par l’exemple de la Grèce antique face à l’Empire romain, l’invariable grammaire des transferts d’hégémonie éclaire notre présent d’une façon insolite et pénétrante. Une prise de recul qui, tout en abordant de plein fouet l’actualité, surprendra également pro- et anti-américains.
Lu par : André Cortessis
Durée : 9h. 13min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 36024
Résumé:"La nation rassemblée et l'état d'urgence décrété, nous vivons un moment souverainiste. Mais à quel prix, et sous quelles conditions, pouvons-nous vivre ensemble ? Cette question fait clivage. Le souverainisme est ce nouveau spectre qui hante le monde. Rien de plus normal pourtant, car la question de la souveraineté est fondatrice de la démocratie. Elle fonde la communauté politique, ce que l'on appelle le peuple, et définit un ordre politique. Partout en Europe et dans le monde s'exprime la volonté populaire de retrouver sa souveraineté. Que ce soit face aux incohérences de l'Union européenne sur la crise des réfugiés, ou face aux questions suscitées par le déni de la souveraineté grecque des institutions de la zone Euro, la souveraineté est la question d'aujourd'hui. Si elle a pris une place centrale dans le débat, c'est bien parce qu'elle touche à quelque chose d'essentiel : la liberté. Celle de faire et de décider, en son propre nom comme de manière collective. Mais qui dit souveraineté dit aussi peuple et laïcité. Aujourd'hui plus que jamais, il est impératif de rejeter les définitions du peuple fondées sur l'ethnie ou la religion, et d'affirmer la nature historique et politique de cette notion. Faire disparaître du champ politique le principe de souveraineté ne peut se justifier que par une volonté de faire disparaître aussi le principe de démocratie. Il ne faut alors pas s'étonner de ce que la société glisse vers l'anomie et la guerre de "tous contre tous"." J.S. Un essai de sciences politiques pour nous aider à penser la société et reconstruire le lien républicain.
Lu par : Bertrand Baumann
Durée : 2h. 38min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 35700
Résumé:En une cinquantaine d'esquisses, qui ont la valeur de motifs aisément mémorisables, Jean François Billeter éclaire le moment historique actuel, la crise que nous traversons et le moyen pour tenter d'en sortir : la critique ne suffit plus, il faut des idées neuves, en particulier une façon juste de se représenter l'être humain et ses besoins. Ces esquisses forment un essai philosophique (car c'est de l'homme en tant que sujet qu'il s'agit) et politique. Elles s'inscrivent dans le prolongement des travaux précédents de l'auteur, mais constituent une proposition nouvelle, présentée avec la limpidité, la sobriété et la clarté dont Billeter est coutumier. Comme Un paradigme, c'est un outil de compréhension de soi et du monde, un livre à conserver, en toutes circonstances.
Lu par : Denis Podalydès
Durée : 5h. 22min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 35329
Résumé:Texte de philosophie marquant du XVIIIe siècle, il aborde notamment le pacte social, la notion de souveraineté et les droits rattachés, le déclin des gouvernements, les institutions politiques, les moeurs et les religions
Lu par : Christophe Mottiez
Durée : 3h.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 34885
Résumé:Les institutions sociales et politiques s’écroulent aux États-Unis comme ailleurs, et les élites, tant de gauche que de droite, ne suscitent plus au sein des peuples qu’un ressentiment dont l’intensité va grandissant. Cette colère se déchaîne et, de partout, surgissent des charlatans prêts à la canaliser pour protéger les élites au pouvoir. Les signes ne trompent pas: l’âge des démagogues est arrivé. Dans cette série d’entretiens, Chris Hedges explique l’ascension politique d’un personnage aussi trouble que Donald Trump, dénonçant au passage les démocrates, qu’il juge responsables de la déréliction politique qui a fait perdre la tête à l’Amérique. Une analyse lucide du néolibéralisme totalitaire et de la montée des extrémismes partout dans le monde, et qui incite, en fin de compte, à la rébellion.
Chemins d'espérance: ces combats gagnés, parfois perdus mais que nous remporterons ensemble
Ziegler, Jean
Lu par : Philippe Koller
Durée : 10h. 10min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 34531
Résumé:Depuis quinze ans, Jean Ziegler consacre toutes ses forces au combat en faveur des damnés de la terre au sein de l'Organisation des Nations unies. Successivement Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation, puis vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme, il n'a cessé de se battre, dans le cadre de ses nombreuses missions, contre la faim et la malnutrition, en faveur des droits de l'homme et de la paix. Combats prométhéens ponctués de grands succès... mais aussi d'échecs. Ce sont ces moments qu'il relate ici, au plus près du terrain, des manoeuvres de coulisses, de l'action délétère des prédateurs du capitalisme financier mondialisé, soucieux avant tout de maximiser leurs profits. De défaite en victoire, le témoin implacable du jeu sordide des puissants de ce monde s'interroge : comment aller plus loin, comment faire en sorte que l'utopie qu'avaient conçue Roosevelt et Churchill, cette organisation susceptible de réguler les conflits internationaux et d'assurer le minimum vital aux peuples du monde, renaisse de l'état de paralysie dans lequel elle est tombée ? Et c'est finalement un message d'espérance que délivre le combattant de toujours au terme d'un récit vibrant et engagé.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 8h. 55min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 33767
Résumé:Dans ce livre, 17 jeunes chercheurs en sciences politiques ou sociales ont choisi de répondre à 15 questions qui fâchent ou que tout le monde se pose : les étrangers volent-il notre travail ? Les citoyens sont-ils trop bêtes pour voter ? Peut-on tout dire au nom de la liberté d'expression ? En utilisant des outils scientifiques, mais les rendant accessibles au grand public, les auteurs ont eu à coeur de proposer une réflexion exigeante mais claire qui permet d'aborder de manière sérieuse des questions qui ne cessent de revenir dans le débat citoyen. Un livre audacieux et stimulant, illustré par le célèbre dessinateur Mix & Remix.
Lu par : Claude Yersin
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 33584
Résumé:Le genre humain se découvre, à sa très grande surprise, au bord de l'extinction. A cette menace, il ne réagit que mollement, en tentant de manière dérisoire de dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse. Sommes-nous outillés pour empêcher notre propre extinction ? Notre constitution psychique et notre histoire jusqu'ici suggèrent malheureusement que notre espèce n'est pas à la hauteur de la tâche : la découverte que chacun d'entre nous est mortel l'a plongée dans une stupeur profonde dont plusieurs milliers d'années de rumination ne sont pas parvenues à la faire émerger. Le dernier qui s'en va éteint la lumière propose une description réaliste et véridique de notre espèce, de ses grandes forces et de ses immenses faiblesses. Nous comprendre nous-mêmes est la condition pour renverser la tendance qui nous conduit, si nous ne réagissons pas immédiatement avec la plus extrême vigueur, droit vers l'extinction.
Lu par : Dominique Bonnieux
Durée : 17h. 16min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 32922
Résumé:Rapprocher les peuples, en finir avec les ressentiments nationaux et promouvoir l'esprit européen, tel est le défi que Henri Heine va relever à partir de 1831, date de son installation définitive à Paris. L'écrivain, poète et journaliste, qui a rompu avec la tradition classique, comme avec le romantisme dominant, écrira ainsi à l'intention du public allemand trois séries de chroniques, afin de lui dresser un tableau précis de la vie politique, sociale et culturelle française après la révolution de Juillet. De la France est un manifeste de la modernité. Le texte de ce livre n'a jamais été publié intégralement en France. Les deux éditions de 1833 et de 1857 ont été successivement mutilées par la censure et pour des raisons politiques. Ce sont surtout les réflexions les plus lucides sur l'époque, l'analyse du rôle des intellectuels dans les luttes politiques et la description des conditions nouvelles d'un art nouveau, bref, les parties essentielles de l'œuvre qui avaient été retranchées. De la France est aujourd'hui, et pour la première fois, proposé dans sa version complète, telle que Heine l'avait rédigée pour ses lecteurs allemands. Au-delà d'un document exceptionnel sur une époque, ce livre propose l'une des observations les plus fines de l"' esprit " français tel qu'il s'est affirmé au XIXè siècle.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 9h. 47min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 32007
Résumé:Le présent recueil convoque une pensée élaborée sur la longue durée pour approfondir les grands thèmes qui n'ont cessé de nourrir son travail d'écrivain et d'accompagner son parcours philosophique : de la fragmentation sociale à l'oeuvre dans nos sociétés à la vulnérabilité de l'homme, en passant par la question - pour elle centrale - de la foi. S'élevant contre la tentation contemporaine de séculariser et de rationaliser le monde à outrance, ce livre d'intervention, qui interroge les choix politiques et économiques de notre temps et les limites de plus en plus patentes d'un capitalisme manipulateur, constitue un plaidoyer contre l'austérité sous toutes ses formes et défend la primauté de l'éthique pour accéder à des solutions authentiques allant de pair avec un nécessaire dépassement de soi. Marqué par une tension permanente entre les injonctions du collectif et l'aspiration humaine à la solitude (la poésie étant à considérer comme le plus bel usage que l'on puisse faire de cette dernière), cet ouvrage sans égal, d'une ironie parfois mordante, rend un hommage d'une rare profondeur tant au sens de la communauté qu'à la nécessité pour l'homme de ne pas se laisser réduire aux seules frontières de son espèce.